top of page

 Critiques        >

« Peu d’auteurs de chanson en français parviennent à cette concision et à cet humour très «tongue in cheek», élégante ironie du désespoir ; d’habitude, c’est plutôt anglais ou américain (cf. Wainwright, etc.).C’est pour ça aussi que j’aime les chansons de Moiziard, mais chut…! Il ne le sait pas ! »

 

« Et je me disais en réécoutant son dernier album (« En Ballade »):

Comment expliquer à ceux qui me liront que des chanteurs comme Jean Moiziard sont des espèces de chef-d ‘œuvres en péril. »

 

Jaques Vassal (Rock and Folk)

« … Il engrange et choisit les plus beaux épis. Chaque chanson de lui est un petit « film » condensé plein d’humour, de drôlerie ou d’émotion. De verve et de tendresse aussi. La langue est drue, concrète. La langue de quelqu’un qui a connu très tôt le pavé et la campagne, La rue et la « grande nature » en proie à l’éternelle naissance et à la permanente pourriture. Moiziard, c’est un poète ! »

 

André Laude (Pilote)

« …En ressortant de votre antre du Plessis Robinson, envahie d’objets, de chansons et de peintures d’Andréec, j’ai eu le sentiment d’avoir reçu une réponse à la question 1000 fois posée d’une certaine Amérique aseptisée. Je me trouve réconforté de savoir qu’il existe encore et heureusement des jardins secrets derrière tant d’apparence planifiée et, ne prenez surtout pas ma réflexion pour une éphémère constatation de fin de repas confortablement arrosé… »

 

Felix Leclerc (1968)

 

« …Un autre auteur-compositeur que j’apprécie beaucoup c’est Jean Moiziard  secret et prolixe, comme l’écrit Luc Berimont, critique acerbe de notre société autant que porte-parole sans artifice des joies et des peines qui font nos vies de tous les jours. Si j’ai un conseil à donner à ceux qui se sont glissés vers le marécage de la morosité, c’est d’avaler à grandes goulées son disque édité par Cavalier, non remboursé encore malheureusement pas la sécurité sociale. »

 

Max Pol Fouchet (RTL)

 

«Sixième disque en 40 ans de métier… quel bonheur que c’est 15 petits joyaux qui jalonnent un  album hors norme. Jean Moiziard écrit magnifiquement : « L’araignée » et « Zone d’Ombre » n’ont rien à envier à « la mémoire et la mer », ce qui n’est pas peu dire… digne, solidaire et solitaire, les Moiziards cultivent un art de vivre qui transparaît ici comme un rayon d’azur au-dessus des rails de la conformité et cela fait un bien infini. »(...)

 

« En cette fin de siècle plombé, on les croyait vaincus, On les croyait disparus à tout jamais, balayés comme fétu, ou pire : perdu dans le maquis impénétrable et définitif de l’oubli ! (…)Prenons le maquis, que diable ! Sauvons ce disque de l’ignorance assassine : 15 petits joyaux se nichent dans cette galette à déguster jour après jour comme un élixir. Gageons que dans quelques années cet album sera un jalon essentiel sur le sentier des hautes cîmes de la beauté chansonnière. »

 

Daniel Labeyrie 

 

« Une « nature », c’est aussi Jean Moiziard, qui s’alimente à la sève populaire, se place sur la même longueur d’onde que Georges Brassens et réussit à imposer sa présence, sans aucune concession au dévergondage de la mode. Il préfère se mettre sous l’aile de René Char, inscrivant cette phrase sous sa photo de trappeur : « la seule signature au bas de la page blanche, c’est la poésie qui la dessine » ... »

 

          (Le Monde)

« … Une sorte de nouveau Brassens–J’entends par la densité, le don d’amitié avec les choses, une sorte de bonté grommelante – vient d’éclore en la personne de Jean MOIZIARD.

 

Donnez-vous le luxe de le découvrir avant que les embarqués du dernier bateau et les snobs ne s’y mettent en gloussant d’aise. Vous leurs rirez au nez en leur disant « on ne vous a pas attendu pour croire en lui ». »

 

  J. Hamon (Académie du Disque)

bottom of page